- PARMÉNION
- PARMÉNIONPARMÉNION (\PARMÉNION 400 env.-\PARMÉNION 330)Illustre Macédonien qui joue un rôle important dans les guerres que mène Philippe II (\PARMÉNION 359-\PARMÉNION 336) contre les Illyriens et contre les Grecs, en particulier contre Athènes: il est, avec Antipatros, le représentant du roi à Athènes lors de la conclusion de la paix de Philocratès (\PARMÉNION 346). En \PARMÉNION 337, il est envoyé avec Attale à la tête d’une armée en Asie Mineure pour y «délivrer les cités grecques», c’est-à-dire pour y constituer une base macédonienne; après des succès en \PARMÉNION 336, il connaît des revers importants en \PARMÉNION 335 face à Memnon, mais réussit à sauvegarder la domination sur Abydos, point de débarquement idéal. Au cours de la campagne d’Alexandre en Asie, il est chargé de missions importantes (capture du trésor achéménide de Damas en \PARMÉNION 333); à Issos (\PARMÉNION 333) et à Gaugamèles (\PARMÉNION 331), il commande l’aile gauche. Il représente les «vieux Macédoniens» face à Alexandre, avec lequel les relations se détériorent; en \PARMÉNION 333 puis en \PARMÉNION 331, contre le roi, il prône l’acceptation des ouvertures de Darius, qui offrait de céder, à titre de dot de Stateira, l’Asie Mineure jusqu’à l’Halys (\PARMÉNION 333) puis jusqu’à l’Euphrate (\PARMÉNION 331); en \PARMÉNION 330, il conseille vainement à Alexandre de ne pas incendier Persépolis. Quelques semaines plus tard, il reçoit le commandement des troupes d’occupation en Médie (peut-être aussi en Perside), ce qui, malgré l’importance stratégique de cette charge, constitue une disgrâce. En automne \PARMÉNION 330, son fils Philotas, accusé de comploter contre le roi, est exécuté après un procès sommaire; Alexandre en profite pour envoyer en Médie des sicaires chargés de mettre Parménion à mort.
Encyclopédie Universelle. 2012.